Petit pays insulaire avec une biodiversité exceptionnelle, le Sri Lanka est aussi l’un des plus exposés aux dérèglements climatiques : hausse des températures, variations de pluie, risques de sécheresses, inondations et glissements de terrain. Sur un territoire où l’on compte environ 4 000 espèces de plantes à fleurs, plus de 400 espèces d’oiseaux et 140 espèces de mammifères, dont de nombreuses endémiques, la question de la durabilité n’est pas un slogan marketing : c’est une nécessité pour la population comme pour la nature.
1. Pourquoi la durabilité est un enjeu central au Sri Lanka
Le Sri Lanka cumule plusieurs vulnérabilités :
- une faune et une flore uniques, mais fragiles ;
- des zones côtières exposées aux cyclones et aux inondations ;
- des communautés rurales qui dépendent directement des ressources naturelles ;
- une économie où le tourisme pèse de plus en plus lourd.
L’État et différents organismes ont lancé plusieurs programmes pour mieux protéger les écosystèmes. Par exemple, un projet de conservation a permis d’améliorer la gestion de centaines de milliers d’hectares de forêts et de former des dizaines de milliers de personnes à des moyens de subsistance plus durables.
Mais ces initiatives ne suffisent pas à elles seules. Elles ont besoin d’être soutenues par un tourisme qui ne se contente pas d’“utiliser” le pays, mais qui contribue à sa résilience, au moins à la marge.
2. Voyager de manière durable : ce que cela change concrètement pour un voyageur
2.1. Limiter son empreinte sans renoncer au voyage
Le premier levier reste la façon de se déplacer sur place. Sur un territoire relativement compact comme le Sri Lanka, il est possible de réduire fortement les vols intérieurs au profit :
- des trains : particulièrement adaptés aux longs trajets (Colombo – Kandy, Kandy – Nuwara Eliya, etc.), avec une empreinte carbone plus faible et une vraie immersion dans la vie locale ;
- des bus ou transferts privés mutualisés sur certaines étapes ;
- d’itinéraires conçus de manière cohérente pour éviter les allers-retours inutiles.
L’usage d’un véhicule privé avec chauffeur reste courant et parfois nécessaire (familles, zones peu desservies). Dans une logique de tourisme responsable, l’enjeu est alors d’optimiser les distances, de privilégier des véhicules bien entretenus et, si possible, plus sobres en carburant.
2.2. Choisir ses hébergements avec un minimum de critères
Le Sri Lanka compte de plus en plus d’hébergements qui revendiquent une démarche “éco” ou “responsable”, mais tous n’ont pas le même niveau d’engagement. Sans tomber dans l’enquête d’audit, un voyageur peut déjà regarder quelques indicateurs simples :
- gestion de l’eau (limitation du gaspillage, parfois récupération ou traitement basique) ;
- efforts visibles sur les déchets (réduction des plastiques, tri minimal, pas de brûlage sauvage sur place) ;
- recours à des produits locaux (cuisine, construction, décoration) ;
- emploi de personnel du village ou de la région, avec de vraies opportunités de formation.

Les labels internationaux existent, mais ne couvrent pas encore tout le marché. Dans la pratique, l’essentiel reste d’éviter les structures qui bétonnent les plages, gaspillent l’eau en pleine saison sèche ou se comportent comme des enclaves totalement déconnectées de leur environnement immédiat.
2.3. Activités et expériences : ce que signifie “responsable” sur place
Les activités touristiques sont un autre point clé. Quelques principes réalistes :
- Respect de la faune :
- privilégier les safaris dans des parcs nationaux encadrés plutôt que les contacts directs avec des animaux en captivité ;
- être vigilant sur les promesses “toucher, nourrir, caresser” (éléphants, tortues, etc.), rarement compatibles avec le bien-être animal ;
- éviter les opérateurs qui harcèlent les animaux (bateaux collés aux baleines, véhicules de safari qui coupent la route des éléphants, etc.).
- Observation des éléphants :
- les éléphants sauvages peuvent être observés dans plusieurs parcs ;
- les “orphanages” ou sanctuaires affichent des situations très contrastées, parfois plus proches d’un zoo que d’un refuge ;
- en cas de doute, mieux vaut privilégier l’observation en milieu naturel, dans un cadre réglementé.
- Tortues, coraux et activités marines :
- les “fermes à tortues” ou centres de relâcher posent parfois plus de problèmes qu’ils n’en résolvent (surpopulation de bassins, manipulation excessive, etc.) ;
- côté snorkeling et plongée, la protection des coraux reste fragile : ne pas toucher, ne rien ramasser, éviter les opérateurs qui jettent l’ancre n’importe où ou nourrissent les poissons.
Le tourisme durable ne signifie pas renoncer aux expériences, mais choisir des prestataires qui respectent au minimum la faune, les réglementations et la logique de long terme.
3. Comment un voyageur peut concrètement faire la différence
Sans se transformer en expert en développement durable, un voyageur peut déjà :
- Voyager plus lentement : moins de lieux, plus de temps sur place, donc moins de transport et plus de retombées locales ;
- Manger local : privilégier les petits restaurants sri lankais et les marchés plutôt que les grandes chaînes ;
- Acheter de l’artisanat direct aux artisans ou dans des structures identifiées, plutôt que des souvenirs standardisés sans origine claire ;
- Se renseigner sur les opérateurs avant de réserver une activité avec des animaux ou dans une zone sensible ;
- Respecter les codes culturels : tenue adaptée dans les temples, attitude respectueuse dans les villages, photos prises avec consentement.
Ces gestes n’annulent pas l’impact du voyage, mais ils le rendent plus cohérent avec l’idée de “tourisme durable” – au bénéfice des habitants comme des voyageurs.
4. La place d’une agence locale comme Mai Globe Travels
Une agence locale comme Mai Globe Travels peut jouer un rôle d’intermédiaire :
- en concevant des itinéraires logiques, qui évitent les trajets inutiles et alternent régions pour limiter la pression sur quelques “hotspots” saturés ;
- en sélectionnant des hébergements et partenaires qui respectent au minimum certaines pratiques (emploi local, respect de la faune, gestion raisonnable des ressources) ;
- en conseillant les voyageurs sur les périodes, les zones et les activités à privilégier pour concilier expérience de voyage et impacts mesurés.
L’objectif n’est pas de prétendre que tout est “100 % vert”, ce ne serait ni réaliste ni honnête, mais de structurer un voyage qui tienne compte des contraintes du pays, des attentes des voyageurs et des enjeux à long terme.
Conclusion : Comment faire un voyage durable au Sri Lanka ?
- Voyager plus lentement : réduire les déplacements inutiles, privilégier des itinéraires cohérents.
- Utiliser des transports à faible impact : trains, bus, transferts mutualisés ; limiter les vols internes.
- Choisir des hébergements responsables : gestion raisonnable de l’eau, réduction des déchets, emploi local.
- Respecter la faune sauvage : observer les animaux en milieu naturel uniquement, éviter toute interaction forcée.
- Privilégier les prestataires éthiques : activités transparentes, respect des réglementations, zéro maltraitance animale.
- Consommer local : restaurants sri lankais, marchés, artisanat acheté directement aux producteurs.
- Réduire son impact environnemental : ne rien jeter, limiter le plastique, protéger coraux et milieux naturels.
- S’appuyer sur une agence locale fiable : pour organiser un itinéraire logique, éviter la surfréquentation et soutenir des partenaires engagés.
Pour concevoir ce type de voyage sur mesure, en phase avec vos valeurs et les réalités locales, vous pouvez vous appuyer sur l’expertise d’une équipe locale comme Mai Globe Travels, qui vous accompagne dans la préparation d’un circuit plus conscient et plus respectueux du Sri Lanka.






